Chenilles processionnaires du chêne: comment s’en protéger ?

Mon corpsIris Tuinder

L’été approche ! Ce qui signifie : petit verre en terrasse, bain de soleil sur la plage et pique-nique au parc. L’arrivée du beau temps est un vrai plaisir qui peut vite être gâché si les chenilles processionnaires s’invitent à la fête. Ces chenilles velues se nichent d’avril à début juillet dans les chênes et provoquent de nombreuses irritations. Leurs poils urticants peuvent en effet causer rougeurs et démangeaisons, ainsi qu’une irritation des voies respiratoires. Mais alors, comment se protéger des chenilles processionnaires ? Mode d’emploi pour contrer le danger !

Chenille processionnaire du chêne : un danger venu des sommets

La chenille processionnaire du chêne est originaire d’Europe Centrale. En Belgique, la chenille processionnaire du chêne apparaît en très grands nombres dans les arbres, surtout après un printemps particulièrement chaud. Et chaque année, l’invasion se fait de plus en plus intense au Benelux. Raison principale : le changement climatique.

Comment reconnaître les (poils de) chenilles processionnaires ?

La chenille processionnaire dépose ses œufs dans un nid sur l’écorce du chêne. Ces nids de soie se reconnaissent aux fils blancs qui ressemblent à une toile d’araignée. Ils font office de système de défense. Et ils disposent en plus d’un atout majeur : des poils urticants. En cas de mouvement, menace ou contact non désiré, les poils peuvent être (activement) éjectés. Quelques vibrations du trafic routier déclenchent déjà le mécanisme ! Les poils se déposent ensuite sur quelqu’un ou se retrouvent dispersés par le vent. Les poils sont même si tenaces qu’ils peuvent encore provoquer une gêne 6 à 8 ans plus tard !

Détresse respiratoire et autres gênes

Après un contact direct avec les poils urticants, une éruption cutanée rouge et douloureuse peut survenir, causant de fortes démangeaisons, et qui se manifeste par l’apparition de plaques et boutons rouges ou encore de cloques qui, remplies de liquide, peuvent s’infecter. En cas d’inhalation, les poils urticants peuvent provoquer une irritation ou inflammation des muqueuses. Les symptômes peuvent s’apparenter à ceux d’un rhume.

Enfin, quelques conséquences indirectes sont aussi à noter, comme une réduction de l’habitat. Les gens peuvent se sentir limiter dans leur liberté de mouvements, par peur des chenilles processionnaires et des conséquences gênantes en cas de contact.
Ce n’est donc pas vraiment une partie de plaisir, ces chenilles processionnaires du chêne.

Conseil n° 1 – Mieux vaut prévenir que guérir

Pour éviter tout contact avec les chenilles processionnaires, vous pouvez prendre certaines précautions. Vous vous rendez dans une zone que vous savez peuplée de chenilles processionnaires ? Veillez alors à bien couvrir votre cou, vos bras et jambes. Ne vous asseyez pas à même le sol ou sur le bord de la route. Ou rendez-vous encore la tâche moins compliquée ! Choisissez une route alternative ou changez de destination.

Même s’il n’y a aucune chenille dans votre environnement direct, vous pouvez quand même être gêné par les poils urticants. L’expérience a montré que les poils urticants peuvent être transportés à 50 ou 100 m du nid. C’est pourquoi, gardez bien vos portes et fenêtres fermées, n’étendez pas votre linge dehors et ne laissez pas de jouets dans le jardin.

Conseil n° 2 – Gardez vos ennemis près de vous

Les ennemis naturels sont vos meilleurs alliés contre les chenilles processionnaires du chêne. Ainsi les guêpes braconides s’assurent que les chenilles meurent à un stade précoce et les mésanges charbonnières raffolent de ces petites bébêtes. Mais d’autres animaux se délectent aussi des chenilles comme les moineaux, choucas, étourneaux, scarabées, guêpes braconides, coccinelles et chauve-souris.

Pour éviter la prochaine invasion de chenilles processionnaires du chêne, vous pouvez apporter votre contribution. Ramenez l’équilibre en donnant un coup de main à ses ennemis naturels. C’est possible en faisant de votre jardin un lieu accueillant pour les oiseaux et les insectes. La biodiversité est source d’équilibre et permet de contenir la propagation des parasites.

Plantez par exemple du cerfeuil sauvage. En plaçant plein d’autres plantes autour du chêne, vous créerez un belle biodiversité. Cela attirera les oiseaux se nourrissant de chenilles. C’est pourquoi, accrochez des nichoirs et variez les herbes et fleurs. Vous pourrez ainsi profiter de la nature existante, tout en luttant contre les chenilles processionnaires ennuyeuses !

Conseil n° 3 – Au secours, ça brûle...

Qui s’y frotte, s’y pique. Vous avez quand même été en contact avec des poils urticants de chenille processionnaire du chêne ? Pas de panique ! Il existe suffisamment d’astuces pour soulager la douleur. En cas de démangeaisons intenses, des solutions anti-démangeaisons, comme une crème à base d’aloe vera, peuvent déjà apaiser considérablement la gêne.

Aloe Vera Gelly

Forever Living Products a conçu un gel à l’aloe vera spécial pour soulager les douleurs et démangeaisons dues aux chenilles processionnaires : l’Aloe Vera Gelly. Il contribue à alléger la douleur, calme et rafraîchit immédiatement la peau. Le gel d’aloe vera est connu pour son action apaisante, adoucissante et rafraîchissante si bien qu’il aidera immédiatement en cas d’éruptions cutanées causées par la chenille processionnaire du chêne !

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Autres solutions apaisantes

D’autres alternatives apaisantes qui peuvent être d’un grand secours en cas de problèmes cutanés : gel au menthol, pommade au zinc, ou gel de cardomer. Les produits ont pour effet secondaire que les cloques deviennent temporairement blanches, mais l’effet indésirable disparait au fil du temps.

Ruban adhésif
Pour éviter que les poils urticants se répandent plus loin sur le corps et contrer toute inflammation, il peut être judicieux, directement après le contact, d’éliminer les poils urticants à l’aide d’un ruban adhésif en le collant sur la zone touchée. Lavez ensuite méticuleusement la peau et rincer vos yeux à l’eau tiède. Si la réaction s’aggrave, votre médecin traitant pourra vous prescrire un baume à base de corticoïdes ou des comprimés contre le rhume des foins (antihistaminiques) pour réduire l’envie de se gratter. tegen te gaan.

Astuce décoiffante ?
Nous ne savons pas vraiment si cela fonctionne et nous ne vous demandons pas de vous exposer à vos risques et périls aux chenilles processionnaires du chêne, mais il paraîtrait que les cloques disparaîtraient comme neige au soleil si on les passe au sèche-cheveux. L’idée sous-jacente est que le venin des chenilles serait une protéine qui coagule à la chaleur. La sensation de démangeaison partirait et les cloques disparaîtraient. Est-ce l’astuce absolue contre les irritations causées par les chenilles ? Nous n’en sommes pas sûrs. Par contre, un sèche-cheveux peut aider à souffler les poils urticants restés sur la peau.

Retenez bien ces conseils et soyez plus malin que les chenilles processionnaires
La chenille processionnaire du chêne peut devenir une véritable calamité si on s’en approche de trop près, et une source potentielle de nombreux inconforts physiques. Essayez d’éviter les chênes décorés de toiles de soie, ne laissez ni jouets ni linge dehors, et si par malheur, vous n’êtes pas resté à l’abri du danger, testez notre Aloe Vera Gelly pour apaiser la peau et calmer les démangeaisons. Car nous voulons tous profiter de l’été dans un corps en pleine santé !